TANACARESSE: CENTRE DE RELAXOLOGIE

cerveau,coeur et stress



Stress et cœur : une relation directe et réciproque

Il existe des relations directes et réciproques entre le cœur et le cerveau, expliquant notamment la forte influence du stress sur l'activité cardiaque. Mais la confirmation de l'existence de ce système "cœur-cerveau émotionnel" conforte les méthodes de biofeedback, comme la cohérence cardiaque, qui consiste à apprivoiser son cœur afin de mieux gérer le stress.


Le cœur réagit au stress

Les personnes atteintes d'une maladie cardiovasculaire sont vulnérables à de nombreux facteurs, tant physiologiques qu'environnementaux. Par exemple, on sait que le stress peut provoquer des troubles du rythme cardiaque, voire même une mort subite dans les cas extrêmes. Mais par quel mécanisme le stress arrive-t-il à modifier la fonction cardiovasculaire ? La réponse à cette question restait en suspens.

Cœur et cerveau : une relation directe et réciproque

Une nouvelle étude vient de montrer l'existence d'un lien direct entre le cœur et le cortex cérébral, région impliquée dans la régulation des fonctions cérébrales complexes, comme l'apprentissage par exemple. En d'autres termes, cette région du cerveau reçoit des informations en provenance du cœur et réciproquement, le cœur reçoit directement des informations en provenance du cortex cérébral. Ainsi, le stress pourrait amplifier directement les évènements cardiaques.

Cette relation entre activités cérébrales et cardiaques a été explorée chez des hommes âgés en moyenne de 59 ans et recrutés en consultation de cardiologie. Tous présentaient une insuffisance coronaire et recevaient un traitement spécifique.
Les sujets ont été soumis à une tâche stressante qui consistait à les faire compter à l'envers de 7 en 7, le plus rapidement possible. Cet exercice était comparé une tâche de stress minimal consistant à compter régulièrement et calmement de 1 à 50.
Les enregistrements simultanés de l'activité cérébrale par électroencéphalogramme (EEG) et de l'activité cardiaque par électrocardiogramme (ECG) montrent que les deux types d'activité sont corrélées. Le stress mental est associé à une augmentation des réponses cardiaques. Lorsque le stress augmente, le débit cardiaque augmente et lorsque le stress baisse, l'activité du cœur se ralentit. Mais inversement, le stress s'accroît lorsque l'activité cérébrale augmente… 

Comprendre la cohérence cardiaque pour mieux gérer le stress et ses émotions

Comprendre la cohérence cardiaque pour mieux gérer le stress et ses émotions

Dans la vie moderne, nous faisons référence au cœur dans de nombreux contextes : nous donnons du « cœur » à l'ouvrage, quelque-chose nous tient à « cœur », nous écoutons notre « cœur », nous sommes de tout « cœur » avec quelqu'un, nous parlons à « cœur ouvert »।

Dans ces expressions courantes, le mot cœur ne désigne pas l'organe biologique, une pompe qui, à chaque seconde, fournit l'oxygène et les nutriments de sang à toutes les cellules du corps.
La différence entre la définition physique du cœur et sa définition émotionnelle est enracinée dans le clivage entre le corps et l'esprit। Cette division était omniprésente dans la médecine, mais les recherches de ces dernières années tendent à démontrer que les interactions entre nos émotions et notre corps sont très nombreuses.

Depuis quelques décénies déjà, des professionnels de la santé préoccuppé par ces interactions ont réagit en développant des domaines tels que la psychosomatique, la médecine du comportement ou la psychoneuro-immunologie.
Aujourd'hui la recherche a démontré que le cœur est plus qu'une simple pompe physique। Il est un organe rythmique très réactif à nos émotions. Qui n'a jamais eu le cœur qui « palpite » après de grandes frayeurs ou de grandes joies ? Le cœur est bien la force rythmique centrale du corps, un biorégulateur qui dose les composants chimiques contenus dans le corps en fonction de la manière dont il se comporte.

Les 40.000 neurones autonomes du coeur ("le petit cerveau du coeur") et le cerveau émotionnel sont étroitement connectés l'un à l'autre. Il s'agit d'un véritable système coeur-cerveau dans lequel le coeur joue un rôle considérable. En apprivoisant directement le coeur, on peut commencer à apprivoiser ses émotions.

Il faut apprendre à faire entrer son rythme cardiaque en "cohérence" et éviter le "chaos" dans lequel il est habituellement। Le chaos est associé au stress et aux états dépressifs. Il est aussi précurseur d'hypertension artérielle, de maladie cardiaque et méme de l'augmentation de la mortalité de toutes causes. La cohérence - qu'on peut apprendre à induire en soi avec quelques conseils simples et des outils de biofeedbacks tels que le logiciel Freeze Framer ou l'appareil Emwave- permet de ré-équiliber la physiologie du corps et les émotions.


___________

Le concept de cohérence

Le concept de cohérence cardiaque est issu des recherches médicales dans les neurosciences et la neuro-cardiologie. Il est apparu aux Etats-Unis il y a une dizaine d'années, lorsque son impact bénéfique sur la gestion du stress a été mis en lumière par l'Institut HeartMath.
Il a notamment été montré que cette méthode a de nombreux bénéfices sur la santé, un rôle important dans la prévention des maladies cardio-vasculaires et permettait de s'affranchir des médicaments types anxiolytiques ou antidépresseurs।

De plus en plus répandue en France, la méthode de la cohérence cardiaque se développe aujourd'hui au delà de la sphère médicale, notamment grâce au concours de David Servan-Schreiber qui l'a présenté dans son dernier livre.

S'entraîner à la cohérence cardiaque
Cette technique simple donne d'excellents résultats avec un entraînement régulier afin d'en tirer un maximum de bénéfices et d'y recourir de manière spontanée। On parle d'ancrage des comportements de cohérence.

Pour s'y aider, on a développé un logiciel de biofeedback. Le principe est simple: un capteur relié à votre index collecte des données biométriques (battements cardiaques par exemple); ces données sont ensuites traduites par le logiciel sous une forme graphique facilement interprétable.


Bibliographie

Guérir… le stress, l'anxiété et la dépression sans médicaments ni psychanalyse -
David Servan-Schreiber - édition robert lafont (2003)
Un best-seller qui donne un point de vue scientifique sur les nouvelles méthodes de guérison.

LA BONNE NOUVELLE :


ACTUELLEMENT NOUS SOMMES  en mesure de vous  proposer un service UNIQUE A MADGASCAR,qui consiste à la gestion du stress assisté par ordinateur,fruit des dernières recherches en neurosciences et en cardiologie dans les plus prestigieuses universités américaines et européennes:la cohérence cardiaque associé à la mesure de la résistivité électro-dermique ( données biologiques variables en fonction du stress)


LES EFFETS DU STRESS ?

Le stress peut nous rendre malades, c'est bien connu. Mais, jusqu'à tout récemment, on ne savait pas exactement comment le stress chronique affectait notre santé. Lumière sur le sujet.

Lorsque nous vivons un événement difficile (divorce, perte d'emploi, deuil, etc.) ou lorsque nous subissons la pression du quotidien (dispute avec notre conjoint, embouteillages, etc.), notre cerveau envoie des signaux pour libérer des hormones comme le cortisol et l'adrénaline, qui aident notre corps à y faire face. Notre coeur bat plus vite, notre tension artérielle augmente et notre sang se rend là où notre corps en a besoin, comme au cerveau et aux muscles.

Bien entendu, le mode de vie moderne ne nous oblige pas, du moins physiquement, à nous battre ou à fuir. Ainsi, lorsque ces hormones sont produites en grande quantité ou à répétition, le corps en souffre, ce qui entraîne la suppression du système immunitaire, une inflammation (qui peut mener aux maladies cardiovasculaires), une perte osseuse, l'atrophie musculaire, un niveau d'insuline supérieur, qui peut augmenter les dépôts de graisse, et même une perte de mémoire.

Une étude publiée il y a quelques années dans le New England Journal of Medicine illustrait à quel point le stress entraîne de sérieuses conséquences pour le corps. Des chercheurs de l'Université Rockefeller, à New York, ont suivi pendant trois ans un groupe de personnes âgées. Ils ont mesuré huit indicateurs de stress personnel comme la pression artérielle, les niveaux de cholestérol et de cortisol et le gras abdominal. L'étude concluait que les personnes dont le niveau de stress était élevé avaient davantage tendance à développer des maladies cardiovasculaires et à subir une perte de capacités mentales et physiques. Les chercheurs ont aussi découvert que l'exercice et une saine alimentation étaient les meilleurs moyens de contrer les effets du stress.

Une bonne part des recherches sur les problèmes de santé reliés au stress portent sur les maladies cardiovasculaires. Les chercheurs croient maintenant comprendre ce qui arrive au système circulatoire lorsqu'une personne souffre de stress excessif. Des chercheurs de l'Université de Washington, à Seattle, ont suivi 152 personnes mariées d'âge avancé, dont 80 devaient prendre soin d'un conjoint atteint d'Alzheimer, un rôle particulièrement stressant. Publiés dans la revue Psychosomatic Medicine, les résultats de l'étude montraient qu'il semble exister un parcours spécifique qui relie le stress chronique aux maladies cardiovasculaires.La détresse psychologique (causée par des facteurs comme des capacités d'adaptation insuffisantes et un manque de soutien social) est reliée à de mauvaises habitudes de vie (comme l'inactivité physique et une alimentation inadéquate) et à des changements dans le corps et le métabolisme qui sont associés aux maladies cardiovasculaires.

D'autres recherches présentent des hypothèses intéressantes pour expliquer le lien entre le stress et les maladies du coeur. Une étude concluait que de courtes périodes de stress psychologique rendent le corps moins apte à éliminer les triglycérides, de mauvais gras qui endommagent le coeur. Des chercheurs de l'Ohio State University ont administré un soluté intraveineux qui contenait des triglycérides à 35 hommes et 35 femmes d'âge moyen et en santé, et ont vérifié leur niveau de triglycérides de façon continue pendant 40 minutes, alors que les participants étaient au repos. Pour l'expérience suivante, les participants recevaient le même soluté, mais devaient compléter des tests stressants (préparer et présenter un discours, additionner et soustraire rapidement) pendant 40 minutes. Chez tous les participants, le niveau de triglycérides a baissé plus rapidement au repos que pendant les tests stressants.

Selon une étude publiée récemment dans le Journal of Psychosomatic Research, des épisodes répétés de stress psychologique pourraient causer des inflammations chroniques susceptibles d'entraîner l'artériosclérose (durcissement des artères). La libération de différentes hormones reliées au stress augmente l'activité cardiovasculaire, croient les auteurs de l'étude, des chercheurs de l'École de médecine de l'Université de Boston. L'inflammation causée par le stress pourrait être en cause chez environ 40% des patients souffrant d'artériosclérose et ne présentant pas d'autres facteurs de risque.

Il n'y a pas que le coeur qui soit affecté par le stress. D'autres études récentes ont montré que les troubles psychologiques seraient aussi liés au stress. Le Dr J. Douglas Bremner, auteur du livre Does Stress Damage the Brain? Understanding Trauma-Related Disorders from a Neurological Perspective, présente des preuves concluantes que les changements au cerveau causés par le stress pourraient entraîner des maladies mentales comme la dépression et l'anxiété. Selon le Dr Bremner, psychiatre ayant une formation en neuroradiologie, de l'Université Emory, à Atlanta, toutes les fonctions corporelles sont liées au cerveau d'une façon ou d'une autre. Il croit qu'il est essentiel de comprendre la nature biologique des troubles liés aux traumatismes pour les diagnostiquer et les traiter.





16/04/2009
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 192 autres membres